Ici les Chartrains.
Nous avons eu quelques blocages de notre informatique avec des chevaux de troies et autres animaux de « mauvaises compagnies ».
Maintenant le nettoyage a été fait et une protection assurée… jusqu’au suivant.
Alors un petit jeux pour nos érudits.
Qui a dit ce commentaire trés pertinant et quand ?
« Je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées entières prêtes au combat.
Si le peuple américain permet un jour que des banques privées contrôlent leur monnaie, les banques et toutes les institutions qui fleuriront autour des banques priveront les gens de toute possession, d’abord par l’inflation, ensuite par la récession, jusqu’au jour où leurs enfants se réveilleront, sans maison et sans toit, sur la terre que leurs parents ont conquis »
Vincent
Thomas Jefferson, 1802 😯
une sorte de visionnaire ce Jefferson 😯
un peu comme notre « batteleur national » qui veut moraliser le capital isme financier
😯
bon lui n’entrera pas dans l’histoire :bing:
Vincent, merci pour cette citation fort utile.
De mon côté, je me régale à relire Maurice Allais, esprit brillant, je crois le seul français à avoir jamais reçu le prix Nobel d’économie (1988), âgé aujourd’hui de 98 ans. Ses textes, dont les premiers furent édités il y a plus de 60 ans, sont d’une actualité brûlante, notamment son ouvrage intitulé « La crise mondiale d’aujourd’hui » publié en 1999:
Quelques morceaux choisis :
En fait, toutes les grandes crises des XVlIIème, XIXème et XXème siècles ont résulté du développement excessif des promesses de payer et de leur monétisation. (aujourd’hui, on dirait « subprimes » NDLR)
De profondes similitudes apparaissent entre la crise mondiale d’aujourd’hui et la Grande Dépression de 1929-1934 : la création et la destruction de moyens de paiement par le système du crédit, le financement d’investissements à long terme avec des fonds empruntés à court terme, le développement d’un endettement gigantesque, une spéculation massive sur les actions et les monnaies, un système financier et monétaire fondamentalement instable.
Fondamentalement, le mécanisme du crédit aboutit à une création de moyens de paiement ex nihilo, car le détenteur d’un dépôt auprès d’une banque le considère comme une encaisse disponible, alors que, dans le même temps, la banque a prêté la plus grande partie de ce dépôt qui, redéposée ou non dans une banque, est considérée comme une encaisse disponible par son récipiendaire. À chaque opération de crédit il y a ainsi duplication monétaire. Au total, le mécanisme du crédit aboutit à une création de monnaie ex nihilo par de simples jeux d’écriture. Reposant essentiellement sur la couverture fractionnaire des dépôts, il est fondamentalement instable. (Je vous renvoie à cet article déjà publié dans Glaudinet et qui explique trés bien ce phénomène. NDLR)
Bref, si vous souhaitez en savoir plus, lisez ce texte : vous verrez, c’est rafraîchissant 😉 ou bien allez sur son site
Pour terminer, je ne résiste pas au plaisir de vous livrer le texte de la page de garde de son ouvrage intitulé « La mondialisation »
J’espère Jacques, que tu enverras ce livre au SARKOTHON :bing: lorsque tu l’auras lu 8)