fêterons en Alsace, en Lorraine et en *??? Saint-Nicolas… 🙂
Ce vénérable personnage inspire le respect…
ce n’est évidemment pas le cas d’un des ses homonymes, un petit agité… 😳
* Saint-Nicolas ne se « rase pas en rêvant du fauteuil à l’Elysée « , pour preuve il a une longue barbe blanche…
ce n’est évidemment pas le cas du petit agité…
* Saint Nicolas ne manie pas tantôt la carotte et tantôt le bâton, le bâton est reservé au père Fouettard : Hans Trapp chez nous en Alsace 🙁
ce n’est évidemment pas le cas …
Je souhaite une bonne fête (à presque) tous les Nicolas 🙂
ce n’est évidemment …..
*merci de compléter ….au Chesne probablement, à Bochum? Paris ?Chartres ?, Lille ? Vannes?, Dijon?,Grasse? la Réunion ? Pékin ? etc ?????
Les voyages forment la jeunesse mais déforment les habitudes. Les années précèdentes, nos enfants avaient droit à un petit colis pour la St Nicolas ( nostalgie quand tu nous tiens!) et malgré leur âge déjà un peu avancé, ils l’attendaient!!! Or, cette année, n’étant pas à la maison la semaine dernière, je n’ai pu confectionner le contenu du paquet… donc, le père St Nicolas aura du retard et… il ne sera pas accompagné du père Fouettard: nos enfants sont devenus sages!!!
Bon, ce n’est pas Mélanie, mais Mathieu qui a voulu vous faire part de la Saint Nicolas de sa jeunesse…
Chez nous, dans la région lilloise, lorsque approchait la fête, nous achetions des oeufs et de la farine, parfois d’autres aliments, et cela, non pour préparer quelque dessert, mais pour lancer ces aliments sur d’autres éléves ou les gens dans la rue.
Il va sans dire que cette pratique était considérée comme délictueuse par les forces de l’ordre, ainsi que par les autorités disciplinaires du collège de mon quartier. Mais je garde avec nostalgie le souvenir des oeufs qui volaient en direction des bus urbains et qui effrayaient les passagers. Je me rappelle aussi les élèves des établissements privés des beaux quartiers que nous enfarinions avant de leur envoyer un oeuf pour terminer le dessert… Je sais, ça peut paraître violent, mais je pense
que l’origine vient, anthropologiquement, d’une fête d’inversion
visant à canaliser l’aggressivité des jeunes gens et leur permettre
de s’en prendre à toute la population un jour par an dans un cadre
bien restreint. Je n’ai plus fait cela depuis mais 15 ans et je ne sais pas
si ça se fait encore…
Y-a-t’il de telles traditions dans d’autres régions?
Merci à tous pour vos éventuelles réponses
Intéressant Mathieu ce témoignage d’antropologue (mais qui date d’avant l’ère Sarko )
l’expression « la gueule enfarinée » viendrait-elle de Lille 😉
Comparée à l’Alsace ce genre de pratique ressemblerait plus à des rituels de carnaval, ou des traditions de conscrits… Il aurait été hors de question de faire cela à la Saint-Nicolas, sinon nous aurions eu droit à la visite du père Fouettard 🙁 appelé selon les zones géographiques
Hans Trapp
ou Rupelz
ou Knecht Ruprecht je crois chez nos cousins germains ? mais là je laisse à Fity ou Stephanie le plaisir d’expliquer .. 😉
Mathieu, je suis vraiment très inquiet..
serais- tu le dernier rescapé de la « belle communauté Lilloise » 😉
cher Bernard,
je ne pense pas, mais Mélanie a souvent une certaine fatigue
nocturne qui la saisit brusquement depuis que le soleil nous abandonne à l’heure du thé et les autres ont peut-être le même syndrome que je nommerais « hibernation ardennaise » qui touche toutes les bêtes de la forêt.
Pour ce qui est de la fête, je me souviens que mon père mettait toujours une carotte dans mes pantoufles pour l’âne de saint nicolas et il croquait même
dans la carotte pour faire plus vrai…
Il est fort dommage que la concurrence avec l’usurpateur papa noël ait donné l’avantage à cet avatar du bonhomme michelin promu depuis l’après-guerre par Coca-cola, car je me souviens que pour tous les grands-parents la confusion était grande et ils refusaient de donner quoique ce soit le 25 décembre, qui restait un jour religieux et de repas
familial…
Au Chesne, à la Saint Nicolas, papa mettait dans la cheminée de l’avoine pour l’âne ; et nous avions droit en retour à une orange et du pain d’épices; peut être mes frères et soeurs pourraient compléter ce souvenir
Annemarie
« syndrome de l’ hibernation ardennaise »
ouf, me v’la en partie rassuré.. Mathieu 🙂
Pour revenir à la tradition de Saint Nicolas, il venait chez nous à l’école nous apportait un « mannala » petit bonhomme en pâte briochée
et 2 mandarines … et il était attendu avec fébrilité …
A présent, il y a des « instits un peu pschycho-rigides » qui refusent cette expression « d’une manifestation religieuse hostentatoire… » 🙁
Soit, je pourrais respecter ce point de vue… mais dans ce cas ces mêmes instits devrait refuser les congés de Noël, de Pâques, de la Toussaint …(bon pour le lundi de Pentecôte c’est réglé.. ) et ne garder que le 1er mai …
Orange ou mandarine? Et n’y avait il pas des crottes en chocolat?
Annemarie
mandarine, et pas de crottes en chocolat…
A la maison, il y avait par contre un pain d’épices avec une image traditionnelle
exactement comme celui-là …(toujours produit à Gertwiller )
(faut cliquer sur l’image )
En Auvergne, je n’ai pas le souvenir d’une quelconque fête pour la Saint Nicolas… C’est plutôt une tradition du « Nord de la Loire ». A Nice, le défouloir, c’est la période du carnaval (2eme quinzaine de février). Malheureusement, selon moi, ça n’a plus rien à voir avec l’esprit initial du Carnaval: c’est devenu au fil des ans une manifestation touristique, récupéré par les « tour operators » et très « encadrée » par les forces de l’ordre 😡
Bernard, pour compléter ton propos sur l’ambigüité des congés scolaires de « l’école laïque » liés aux fêtes religieuses: il me semble qu’à l’origine, la plupart des fêtes religieuses sont des récupérations de fêtes païennes que l’église s’est réapproprié pour mieux contrôler ses ouailles ;)… Mais les dites fêtes païennes peuvent être aussi assimilées à des fêtes de religions plus anciennes encore… On doit pouvoir ainsi remonter à l’origine des temps 😉
Ah, les souvenirs d’enfance!!! Quel bonheur de voir qu’ils attirent des correspondants de Glaudinet.
Je confirme ce qu’A.M. écrit sur la St Nicolas de notre enfance au Chesne. Aves l’avoine pour l’âne, il y avait aussi les carottes. Et le matin, dans la cheminée, nous retrouvions les nonettes et les mandarines.
En Meuse, l’association d’Ancemont organisait une parade dans tout le village: le père St Nicolas était installé sur un char de toute splendeur et distribuait des bonbons et des bises aux enfants ; le père Fouettard marchait derrière en faisant règner l’ordre. Après ce tour de village, tout le monde se retrouvait à la salle des fêtes pour un discours du St Nicolas et les enfants recevaient des friandises. C’était vraiment une fête à laquelle participait toute la commune. En plus, chacun était libre après d’aller voir le Grand Défilé à la grande ville de Verdun. Rien de tout cela en Bretagne!
Je confirme Jacques, la Saint Nicolas, c’est bien une fête du Nord de la Loire. Ici (et on est bien au Sud de la Loire), la Saint Nicolas ne représente rien. Par contre, la prochaine fête ici, ce n’est pas Noël, mais le 20 décembre, jour de l’abolition de l’esclavage pour la Réunion (20 décembre 1848). C’est d’un tout autre registre, mais ça mérite bien une grande fête et un jour férié… 🙂
eh oui Olivier l’abolition de l’esclavage* 🙂 mérite bien un jour de pause
*Victor Schoelcher avait des « racines alsaciennes » 🙂 n’est-ce pas..
toutes les professeures d’histoire- avec ou sans tailleur 2 pièces + chignon- pourront vous le confirmer…
Je complète le mot de Marie France pour préciser que j’ai moi même endossé le costume (mitre, aube, chappe, étole, crosse…) de Saint Nicolas à deux reprises à Ancemont. Ce fut un vrai moment de bonheur pour moi que de voir la joie dans les yeux des enfants, et mêmes chez les personnes âgées. Cette fête était une véritable fête, bon enfant, chaleureuse. Presque le bonheur simple et parfait…
Une anecdote: Christelle était encore toute petite et, après avoir rencontré Saint Nicolas, elle a dit: « maman, tu as vu, Saint Nicolas a les mêmes chaussures que papa… » La déception est arrivée le jour où ses copines de l’école maternelle lui ont dit: « Saint Nicolas, c’est ton père… » Un rêve venait de se briser.
c’est sûr Denis que ce Saint-Nicolas avait des racines et était ancré dans un terroir
rien à voir avec le père Noël,
cet « avatar du début de la mondialisation » que Coca-Cola* a balancé partout à partir de 1931 😳
(pour vendre du Coca en en hiver )
*comme l’a très bien précisé Mathieu 😉
Je signale également que c’est Coca-Cola et Mac do 🙁 qui ont lancé Alloween en Europe , mais heureusement la greffe ne semble plus trop prendre … en France