« Mémé dans les orties »… 🙁
Je ne sais pas si avez un peu suivi l’actualité agricole ces denier temps, on ne parle plus que du purin d’ortie *
recette anti-pucerons non homloguée
et pourtant à présent, il interdit d’en parler :oups: puisque la nouvelle loi d’orientation agricole (janvier 2006) interdit de citer en France** des produits de traitement non homologués….
*si cela vous intéresse « googlez « purin d’ortie » actualités vous serez ébahi (e):
le Monde, Libé, le Canard Enchainé et bien d’autres en font leurs « choux gras »
** en Allemagne les agriculteurs peuvent utiliser des « méthodes de traitement ancestrales qui ont fait leur preuves « sans homogation et les conseillers peuvent les recommander….
ce message s’autodétruira après lecture, si non je risque gros 🙁
J’écoute le jardinier Alain Baraton sur France inter tous les samedis matin; il a bien informé les auditeurs de la nouvelle loi agricole sur le purin d’orties. Lui qui est un grand défenseur des méthodes naturelles de culture et de traitements pour les jardins a poussé « un grand coup de gueule », mais il est contraint de ne plus en faire la pub.Mais je pense que chaque jardinier est roi dans son potager et n’a pas encore un flic derrière lui ! Et pourquoi ne traque-t-on pas ceux qui abusent de tous les produits chimiques pollueurs de la nature et vendus dans toutes les grandes surfaces quelles qu’elles soient ????
Une étude menée sur 3000 européens montre que plus une population est exposée aux pesticides plus les risques de développer la maladie de Parkinson sont importants. Cette recherche a été financée par la commission européenne et a suivi des patients en Ecosse, Italie, Suède, Roumanie et Malte. Cette disparité géographique permet d’avoir un bon échantillonnage de la population européenne.
Plus les gens étaient exposés aux pesticides, plus ils avaient de chance d’avoir la maladie de Parkinson. Ainsi, les jardiniers du dimanche ont 9% de chance de plus que la population de référence, et les cultivateurs 43% de chance supplémentaires. L’étude ne dit pas quels sont les pesticides mis en cause.
Qu’en est-il de ceux qui travaillent dans les usines de fabrication de ces pesticides? Ce dossier prendra peut-être le relais de celui de l’amiante !